L'histoire
Note d'intention
Suite à un message énigmatique de son ami Gibarian séjournant sur la station d’observation gravitant autour de la planète Solaris, le psychologue Kris Kelvin est envoyé en mission sur les lieux.
L’océan protoplasmique recouvrant l’intégralité de la surface de la planète est sujet depuis de nombreuses années à une analyse scientifique poussée dans le but d’établir un contact avec cette forme de vie inconnue...
D'après le roman de Stanislas Lem (traduction de Jean-Michel Jasienko)

à Valentine

AVEC : Thibault Truffert / Julie Bulourde / Quentin Voinot / Gabriel Laborde

EQUIPE TECHNIQUE : Mise en scène : Rémi Prin / / Scénographie : Benjamin Gabrié et Suzanne Barbaud / Adaptation : Thibault Truffert et Rémi Prin / Accessoires : Suzanne Barbaud / Costumes : Manon Gesbert et Célia Bardoux / Musique et sound design : Léo Grise avec la collaboration de Laura Lascourrèges/ et les voix de Mathilde Chadeau, Fabrice Delorme et Pierre Ophèle-Bonicel


PARTENARIAT : Théâtre de la Belle EtoileCentre Paris Anim' les Halles le Marais / Institut Polonais de Paris / Studio de Virecourt / Théâtre de Belleville

 REPRISE du 7 au 30 avril 2024, Théâtre de Belleville, Paris (les lundis et mardis à 21h15, les dimanches à 20h)

Interview radio de l'équipe disponible ICI
Le dossier du spectacle est disponible ICI
Le dossier pédagogique du spectacle est disponible ICI
Les articles de presse autour du spectacle sont disponibles ICI

DANS LA PRESSE :
"Dans une débauche de fumée, de néons, de capsules futuristes et de voix
robotiques, la scène du Théâtre de Belleville ressuscite l'amour du
cinéma des années 70 pour les décors faits maison. On lorgne vers
Jodorowski, Alien, et, bien sûr, le grand Tarkovski, qui dans son
interminable adaptation de 1972, souhaitait faire du roman de Stanislas
Lem un 2001 l'Odyssée de l'espace à la sauce soviétique." LE FIGARO - Jean Talabot
 
"Rémi Prin relève le défi haut la main. Une scénographie constamment
inventive, au service d’un récit fascinant... Le théâtre s’aventure
rarement dans ce registre : bien joué !" LE CANARD ENCHAÎNÉ - Jean-Luc Porquet
 
"Rémi Prin sollicite l’imagination du spectateur pour le transporter dans un voyage scientifique qui se révèle être en rêve une exploration poétique intérieure." ETAT-CRITIQUE.COM
 
"Un spectacle plaisant, peu commun et mené rondement par tous les protagonistes." FROGGY'S DELIGHT
 
"Le cauchemar que vivent les personnages de la pièce devient aussi concret que la présence
des fantômes dans nos chambres d’enfants." THÉÂTRORAMA
 
"Difficile de créer sur les planches un univers de science-fiction convaincant. Le metteur en scène Rémi Prin relève le défi en adaptant le roman du Polonais Stanislas Lem, SOLARIS, classique du genre porté à l'écran par Andreï Tarkovski puis par Steven Soderbergh. Kris Kelvin, jeune psychologue, est envoyé en mission sur une station spatiale qui étudie la planète Solaris. A bord, il est confronté à deux scientifiques au comportement étrange, à des inconnus qui habitent les lieux et à une résurgence de son passé. Son esprit rationnel est mis à rude épreuve. D'habiles jeux de lumière nous emmènent dans un espace-temps intersidéral. Les quatre acteurs, impeccables, servent la tension dramatique et la profondeur philosophique du texte. Car ici la vie extraterrestre permet de sonder les méandres de l'âme, les remords qui fissurent la raison, la tentation du simulacre pour fuir la réalité. Remarquable !" LA VIE
?
"Un parfait équilibre entre forme et fond, intérêt et émotion, texte et image." LA REVUE DU SPECTACLE

"Oubliez le remake décevant de Steven Soderbergh avec George Clooney sorti en 2002. Ici, Rémi Prin s’essaye à une adaptation théâtrale et
réussit le pari à la fois de montrer que la science-fiction est transposable sur scène et que la SF, genre souvent mal-aimé, peut se révéler profonde et triste.
Avec peu de moyens, il parvient à recréer une atmosphère anxiogène qui repose sur un subtil jeu de capsules qui semble à la fois se dérober aux personnages et les enfermer dans
leur angoisse, encore accru par l’espace clos du vaisseau spatial." RHINOCEROS

"Une odyssée « mélo-spatiale » !
Fidèle à l’esprit philosophique du roman de Stanislas Lem, cette pièce nous emporte dans de vastes réflexions sur la mort, la culpabilité et la conscience humaine.
Pris en étau entre les fantômes de leur passé et leurs projections
fantasmées, les protagonistes stagnent, en effet, dans une
pseudo-réalité où l’amour et les sentiments demeurent étonnamment plus
forts que toute rationalité scientifique." SYMA NEWS

"Huis clos dans l’espace, appareillage futuriste, « trucs scientifiques »,  apparitions surnaturelles, la difficulté technique de représenter ce  type d’atmosphère
sur scène sans ridicule explique peut-être le manque  de popularité de ces œuvres… Il est bien courageux de s’y essayer. Et, à vrai dire, l’exercice – surprenant – est bien réussi !
Cela tient en  grande partie aux inventions scénographiques de Benjamin Gabrié et  Suzanne Barbaud, qui ont créé des décors modulaires à l’identité
visuelle très forte, pouvant représenter tous les espaces du vaisseau  selon leur disposition scénique. Ces éléments imposants pour la petite
scène de du théâtre permettent de créer un sentiment  inquiétant, voire oppressant, de huis clos mystérieux où, à tout moment,
quelque chose peut surgir d’une porte ou de derrière un mur. Avec, en  prime, des lumières (signées Rémi Prin) qui osent la radicalité et  exploitent à merveille les
matériaux diffractants ou diffusant des  décors, ainsi qu’une création sonore pesante, omniprésente, l’ambiance  est tout à fait saisissante.
Visuellement, le spectacle est un modèle  d’inventivité : on devine le bricolage sous-jacent, à l’instar du  costume de cosmonaute fait de bric et de broc,
et cependant tout fonctionne parfaitement.
" THEATRE ACTU?

"La réussite de la pièce tient d’abord au décor de Benjamin Gabrié et Suzanne Barbaud, aux costumes qui nous replongent dans une SF du milieu
du siècle dernier. Des demi-cylindres translucides représentent les  capsules spatiales, un parallépipède dont on ne verra jamais l’intérieur
évoque un laboratoire de la station, le tout pouvant se déplacer pour  créer de nouvelles configurations… spatiales sur le plateau. Une fumée
rouge apparaît de temps à autre, manifestant l’humeur (bonne ou mauvaise ?) de la planète.
Il faut encore saluer le casting, en particulier le choix de Quentin Voinot (l’ingénieur Snaut). Débraillé, bedaine à l’air, il nous fait
immédiatement comprendre, quand il apparaît devant Kelvin fraîchement  débarqué,
que quelque chose ne tourne vraiment pas rond dans la station." LES MONDES FRANCOPHONES?